Faut-il être irréprochable pour être écolo ?

C’est assez courant en tant qu’environnementaliste d’expérimenter des remarques désobligeantes de la part de non écolos voire pire… d’écolos.

🤔 « Quoi tu es écolo, et tu roules dans une voiture climatisée ? »

Mon combat pour la préservation de l’environnement est sans appel et n’est pas récent.

Il prend la forme que je lui ai donnée au fil des années :

⭐ Je suis une clean walkeuse depuis mes 10 ans
⭐ Je porte des pulls dans ma vieille maison en pierre plutôt que de mettre le chauffage aux max quand je suis en France
⭐ Je suis minimaliste et limite mon utilisation de plastique depuis 10 ans
⭐ Je n’achète pratiquement qu’en seconde main, je répare et je recycle au maximum
⭐ Je composte tous mes déchets organiques
⭐ Je ne consomme pas de produits d’origine animale
⭐ J’éduque et forme à la transition verte et végétale à travers mon organisation GLOBISIS

☝🏾 Pour autant, je ne suis ni parfaite ni exemplaire car il m’arrive de prendre l’avion et je circule à Dakar en voiture.

J’ai mes raisons qui me sont propres :

1️⃣ C’est primordial pour mon équilibre psychique de voir ma famille au moins une fois par an.

2️⃣ Certaines rencontres professionnelles nécessitant des déplacements ont un impact écologique positif plus important que mon empreinte carbone.

3️⃣ Dakar est une des villes les plus polluées au monde sans aucune piste cyclable et avec des transports en commun en pleine structuration.

4️⃣ En tant qu’asthmatique, ma santé passe en premier lieu.

C’est MA réalité.

☸ Limiter son empreinte écologique peut en fait prendre plusieurs formes.

Comme l’a dit le journaliste Hugo Clément dans une chronique de RFI, cette technique de décrédibiliser les initiatives positives des un.e.s et des autres est bien rodée : on se focalise le messager plus que sur le message.
En somme on perd le Nord.

🎙 On donnerait ainsi le crédit et la parole aux seules personnes dites exemplaires.

Et personne n’étant exemplaire, le sujet de l’écologie n’est plus un débat.

En vérité :

✔ C’est la somme de nos actions positives qui comptent ;

✔ Plus on est nombreux à impacter positivement plus on a le pouvoir de changer les choses ;

✔ C’est toujours mieux de faire un peu que de ne rien faire du tout.

La course à la perfection écologique conduit finalement à l’inaction et réduit au silence.

En résumé :

💡 Déculpabilisons

💡 Ne pointons pas du doigt celleux qui prennent la parole

💡 Focalisons-nous sur les actions que nous pouvons mener chacun à notre niveau avec nos propres moyens et nos réalités.

💡 L’attaque entre écolos est tout simplement contre-productive

🦚 C’est ensemble qu’on peut relever le défi écologique.

👉🏾 Tiens, je te propose de partager en commentaires, tes actions positives en faveur de la planète.

L’avantage, c’est qu’il n’y a pas de perdant !

Etre à sa place

Se faire sa place…

Dans la vie, il ne faut jamais renoncer à ses accomplissements, aussi futiles puissent-ils paraître.

Ne jamais minimiser non plus l’impact que l’on peut avoir sous prétexte que d’autres font déjà beaucoup.

Cela fait trois dans que je « blogue » à ma façon en partageant mon quotidien d’écocitoyenne, d’entrepreneure, d’environnementaliste, de femme et mère de famille végane sur les réseaux sociaux notamment Instagram au travers de photos, de stories et de recettes.

L’espace devenait beaucoup trop restreint, et le besoin de partager beaucoup plus, se faisait ressentir.

Il y a eu moult et moult sujets relatifs à mes coups de gueule contre le péril plastique, mes astuces zéro déchet, notre quotidien de véganes sur lesquels j’avais envie de m’étayer, mais à chaque fois, je cédais à la facilité des réseaux sociaux.

Alors il m’a fallu sortir de ma zone de confort et me dire que moi aussi, malgré mes quelques décennies bien tassées, j’avais toute ma place dans le monde du blogging.

D’abord très réticente à devoir rejoindre un mouvement devenu trop grand à mon sens, j’ai décidé d’accepter de faire partie de cette communauté et surtout d’apporter ma propre vision du monde, de là où je vis.

Là où je vis c’est d’abord mon petit village du Sud Essonne, ma petite campagne dont j’affectionne la quiétude à 1h seulement de ma ville natale, Paris, où j’aime me nourrir régulièrement de théâtre, de cinéma, d’architecture, de mouvement et de tourbillon.

Mais là où je vis aussi c’est l’Afrique de l’Ouest.

Après 11 années d’expatriation au Mali puis au Sénégal où j’ai exercé ma profession d’experte en environnement, me voici de retour au Pays de la Téranga, bien décidée à partager ma philosophie minimaliste et à changer la donne dans cette zone du monde où l’explosion démographique, la mondialisation et le quête du consumérisme sont un frein au développement durable.

Aujourd’hui plus que jamais, je décide d’être à ma place, celle où je vais pouvoir faire mon introspection et partager avec vous mon expérience du terrain, mes espoirs, mes actions pour un monde plus humain, plus respectueux, plus solidaire, plus juste, plus serein.

Un monde plus vert d’espoir.